04262024Headline:

Economie régionale: Le gouverneur de la Bceao, Koné Tiémoko Meyliet a récemment donné sa position sur l’usage de cette monnaie.

Avant-gardiste, controversée, la cryptomonnaie en l’occurrence le Bitcoin intéresse également le continent africain où son utilisation gagne du terrain.

La fièvre du Bitcoin a également gagné l’Afrique. 10 ans après que le nom de domaine ait été effectué sur Internet par le créateur de cette monnaie (Satoshi Nakamoto) toujours inconnu, le Bitcoin semble rassembler de plus en plus d’adeptes partout dans le monde. Le continent africain n’échappe pas à cette ruée vers cette cryptomonnaie. Economiste et auteur d’un livre sur les bonnes pratiques pour miser sur ces nouveaux placements, Philippe Herlin était récemment sur les ondes de Rfi. Selon le spécialiste, même si des données officielles ne soient pas disponibles sur la taille de la population utilisatrice de la cryptomonnaie, celle-ci reste tout de même prisée. Il en a voulu pour preuve le cas du Nigéria où on annonce quelques 100 000 commerçants utilisateurs de ce moyen de paiement.

« On n’a pas beaucoup d’informations mais je sais qu’au Nigeria, il y a un article qui est sorti dans une revue américaine spécialisée qui dit qu’il y a 100 000 commerçants au Nigeria qui acceptent le bitcoin. Si on en croit cet article c’est une monnaie qui commence à avoir une utilisation importante. Mais il y a beaucoup de pays d’Afrique où c’est utilisé. », a appris M. Herlin. Sur les raisons de cette situation, il a fait savoir qu’elles étaient les mêmes que celles qui soutiennent l’usage du Bitcoin ailleurs. En effet, at-il expliqué, en plus de la relative stabilité qu’elle offre, les frais de transactions notamment quand on passe d’un pays à un autre sont faibles.

Bien que ceux-ci aient connu une hausse face au succès de la monnaie, il reste à en croire l’économiste à un niveau acceptable. D’ailleurs, a-t-il souligné, de nouvelles solutions technologiques sont en train d’être mises en place de sorte à faire baisser ces coûts. « Le bitcoin apparait comme une solution de plus en plus. On le voit en Amérique du sud, en Afrique, et pour prendre un cas extrême le Venezuela dont la monnaie est en train de s’effondrer complètement. (…) Dans beaucoup de pays d’Afrique, il est utilisé parce qu’il y a beaucoup de problèmes de monnaies qui sont manipulées ou qui subissent de l’inflation et le bitcoin apparait comme une réponse à ces monnaies qui sont peut-être plus volatiles. », a indiqué l’invité de la Radio. Qui n’a toutefois pas manqué d’exhorter à la prudence dans son utilisation. S’il partage un certain optimisme quant à l’avenir de cette monnaie, Philippe Herlin relève que des variations de cours importantes sont à prendre en compte.

Alassane SANOU

linfodrome.com

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