04262024Headline:

Abidjan :l’apprenti Zouré Marcel, tué par la rumeur qui a fait le tour d’Abidjan raconte sa mésaventure

« Je ne suis pas mort, je suis vivant »
« Ça va un peu chez moi »

La rumeur de son décès a fait le tour d’Abidjan, au point de susciter la colère de ses congénères apprentis, le lundi 21 août 2017. En réalité, Zouré Marcel est bel et bien vivant. Il a raconté sa mésaventure à Linfodrome.

Tué par la rumeur, l’apprenti Zouré Marcel est bel et bien vivant. Pour rassurer sa collègues apprentis dont le mouvement de colère a été infiltré par des voyous, au point de perturber la circulation sur le boulevard Valery Giscard d’Estaing, dans la matinée du lundi 21 août 2017, nous nous sommes rendus au bureau de la délégation du haut conseil du transport, ce même lundi à Treichville.

 

Zouré Marcel était entouré des responsables des transporteurs et était « brandi » comme preuve de ce qu’il est bel et bien vivant. L’infortuné apprenti a accepté de raconter comment il a été tabassé et laissé pour mort par ses 3 agresseurs. « L’agression a eu lieu, le mercredi 16 août 2017, vers 10 heures, au moment même où je faisais mon travail. Le véhicule dans lequel j’officiais en tant qu’apprenti a dépassé le grand carrefour de Koumassi. Il y a une autorité (sic) que je connais qui m’a signalé. Quand le chauffeur a garé, il est monté. Je voulais m’accrocher pour le départ, mais il ya un individu qui est sorti de nulle part pour me saisir en me demandant de payer le droit de la personne qui venait de monter dans le véhicule. Je lui ai répondu que c’était une autorité et que cette autorité ne payait pas le transport », a dit Zouré Marcel avant de préciser : «  Ce sont de jeunes drogués qui sont venus m’agresser. Je ne les connais pas. Ils m’ont tabassé jusqu’à ce que je perde connaissance. J’étais couché, inconscient. Je me suis retrouvé au CHU de Treichville où j’ai reçu des soins appropriés ».

Quel est son état de santé après son agression ? « Aujourd’hui, ça va un peu chez moi. Je rappelle que l’agression a eu lieu, le mercredi 16 août dernier, c’est le lendemain jeudi vers 18 heures que je suis rentré à la maison. Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas mort. Mais ceux qui ne me connaissent pas doutent. Ils pensent qu’on m’a payé pour venir faire un faux témoignage, à la place de l’apprenti agressé. Je confirme que je suis la victime, je ne suis pas mort, je ne suis pas deux (sosie : ndlr). Ceux qui me connaissent bien peuvent le vérifier. C’est moi, ce n’est pas une autre personne. Je ne suis pas mort, je suis vivant », a-t-il répété.

Adolphe Angoua

linfodrome

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