04262024Headline:

Côte d’Ivoire: Attaque nocturne d’une cité universitaire de la Riviéra 2, la FESCI accuse sur la police

Côte d’Ivoire: Attaque nocturne d’une cité universitaire, la FESCI pointe encore un doigt accusateur sur la police et demande l’ouverture d’une enquête

La Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) croit dur comme fer que ce sont des éléments de la police nationale qui ont attaqué la  cité université de la Riviéra 2, dans la commune de Cocody, aux environs de 23 heures dans la nuit de mercredi à jeudi.

« Camarades étudiants(es), résidants (es) des cités universitaires, voilà encore ce soir (mercredi 27 septembre NDLR), aux environs de 23h les élèves policiers ont attaqué la  cité de la Riviera 2. Jusqu’à présent nous ne saurions connaitre leur motivation réelle. Mais grâce à la détermination de nos camarades, ils ont été mis en déroute », a signifié la  Fesci dans un post sur sa page officielle, appelant toutefois « au calme » et à la « vigilance ».

« C’est le lieu de vous appeler au calme et à la vigilance sans toutefois nous détourner de notre objectif, qui est la résolution des problèmes des élèves et étudiants en occurrence les frais annexes dans nos établissements et la libération de nos camarades incarcérés », a-t-elle tenu à préciser.

La Fesci, qui faut-il le rappeler a eu récemment des brouilles avec les forces de l’ordre à l’occasion des marches de protestations contre les frais d’inscriptions annexes jugés exorbitants et réprimées par la police causant des blessés et quarante arrestations dans les rangs des étudiants, pense également que son secrétaire général, Assi Fulgence est visé depuis le lancement de leurs mouvements à travers le pays.

Cette attaque dont les responsabilités ne sont encore clairement situées, avait laissé croire à une  attaque de microbes, avant que les forces de l’ordre ne l’attribuent à une bagarre entre gangs rivaux d’étudiants.

De ce fait, les Fescistes qui croient en la responsabilité de la  police ont sollicité l’ouverture d’enquêtes.

« Nous souhaitons que des enquêtes soient menées afin qu’ils répondent de leurs actes, car nous en avons marre des attaques de la  police dans nos cités universitaires », ont-ils déclaré.

Casimir Boh, Abidjan

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