04262024Headline:

Côte d’Ivoire – Une jeune violée par des vendeurs de cellulaires

viol fille

Un acte d’une révoltante barbarie a été commis au quartier « Issia 5 », à Issia. Il s’agit du viol collectif subi par une jeune fille d’une vingtaine d’années, répondant aux initiales de K. A. P.

A en croire nos sources, dans la soirée du dimanche 25 octobre 2015, la jeune fille, en provenance de Yamoussoukro, descend à Issia. Et comme l’heure est avancée, elle ne peut plus poursuivre son voyage jusqu’à Saïoua, sa destination. Elle décide alors de se rendre chez le chef locale de sa communauté ethnique, en vue que ce dernier lui offre gîte et couvert pour ce soir. C’est ainsi qu’elle rencontre deux jeunes gens, qui se proposent de la conduire au domicile de ce chef là.

Mais en chemin, elle se rend compte qu’elle a plutôt affaire à des individus de mauvais aloi. En effet, sous la menace d’armes blanches, ces derniers l’entraînent dans une maison inachevée. Ils menacent de la liquider là, si elle ne se laissait pas faire. C’est ainsi que la pauvre, qui n’avait pas de choix, est soumise à un viol collectif. Et de son propre témoignage, ces deux « bêtes » ne se sont vraiment pas amusées avec elle. C’est ensuite avec les parties intimes en feu de douleur qu’elle est abandonnée par les agresseurs qui prennent la fuite.

Tôt le matin, une bonne volonté à qui elle explique sa mésaventure, la conduit au centre hospitalier de la ville, où elle reçoit des soins. Puis, c’est au tour du centre social de la recevoir, avant qu’elle n’arrive enfin, à la police où elle dépose plainte. Aux agents, elle explique qu’elle a bien reconnu ses violeurs. Elle note que lors de ses précédentes escales à Issia, elle a eu le temps de savoir que ce sont des vendeurs de téléphones-portables, à la gare routière. C’est donc sous sa conduite que Boua Philippe et Allaba Oladira sont appréhendés par la police. Interrogés, ils ont un mal fou à se disculper. Les choses sont vraisemblablement mal embarquées pour nos deux vendeurs. L’apprenant, leurs collègues assiègent le commissariat de police. Espérant que leur boucan fasse tourner les choses en faveur de leurs camarades. Mais ça ne marche pas. Le lundi 2 novembre 2015, les deux présumés violeurs sont déférés devant le parquet de la ville.

Julien LENOIR (Correspondant régional)

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