Soro Zana, un élément des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) faisant partie des effectifs des soldats basés à la Brigade anti-émeute (Bae) de Yopougon est aux mains des gendarmes de la Brigade de la même commune, depuis le vendredi 21 novembre 2014.

C’est que le soldat a été sauvé de justesse par les gendarmes et les policiers, au moment où des populations déchaînées, lui faisaient passer un mauvais quart d’heure. Les faits se sont passés au quartier Sideci.

De quoi s’agit-il ? Selon des sources proches de l’affaire, tout a commencé la veille. Dans la nuit du jeudi 20 novembre 2014, le soldat, en compagnie d’un ami débarque au maquis « La réflexion », dans le même quartier, à bord d’un véhicule de marque Toyota, type Prado 4×4, immatriculé 3787 EX 01. Les deux hommes embarquent ensuite deux jeunes filles qui travaillent dans le maquis et se retirent des lieux.

Comme l’indiquent les renseignements, le lendemain matin (vendredi 21 novembre 2014), le soldat se pointe au maquis et demande après, les filles qu’ils a embarquées, la veille. Comprenant mal cette attitude, les responsables des lieux font remarquer au soldat que c’est à lui, plutôt, de répondre à cette question. Voyant que l’élément des Frci se perd dans ses réponses, une foule qui s’est vite formée autour d’eux et constatant l’habit de Soro Zana taché de sang, le soupçonne d’avoir attenté à la vie des filles. Ainsi, des badauds se jettent-ils sur lui et lui font passer un mauvais quart d’heure. Le soldat n’aura son salut que grâce aux gendarmes et policiers alertés par de bonnes volontés.

Extirpé de la foule, le soldat est conduit à la brigade de gendarmerie des toits rouges. La population ne s’arrête pas là. Elle caillasse le véhicule de Sora Zana. De sources concordantes, il ressort que le militaire aurait confié aux agents de l’ordre que le sang sur ses (…)

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