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Doudou Sticker : ”Nash et moi, c’est un amour qui dure…”

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Il s’appelle Smult Kouamé. Mais dans le milieu des artistes, on l’appelle Doudou Sticker de Génève. Les noceurs habitués de l’hexagone le connaissent très bien, parce qu’il est l’un des plus grands promoteurs de spectacles dans le milieu black en France. Il a à son actif plusieurs spectacles qu’il a organisés avec maestria. Découvrez ce jeune qui fait tourner les artistes ivoiriens en Suisse. Pour la premières fois, il parle de son amour pour la rappeuse Nash.

Comment vont tes activités ?

Tout se passe bien par la grâce de Dieu

Si l’on te demandait d’établir le bilan de l’année 2013 concernant tes activités, que diras-tu ?

Le bilan a été positif car en plus du ”Centre Akwaba” qui s’occupe de tout ce qui est showbiz, j’ai réussi à mettre en place la ”Fondation Doudou Sticker” qui œuvre dans l’humanitaire”.

Tu es à Abidjan depuis un moment déjà et il y a quelques jours, tu as animé une conférence sur l’entrepreneuriat des jeunes à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody. Comment est venue cette idée ?

J’ai été sollicité depuis plus d’un an par un jeune doctorant au département de géographie de l’Université du nom de Sylla qui est aussi à la tête d’un groupe d’étudiants. Il a voulu que je parle de mon expérience à ces derniers et comme cette fois j’étais à Abidjan, je leur ai donné mon ”OK” et nous avons organisé la rencontre.

Comment les choses se sont-elles passées ?

J’ai été agréablement surpris par l’engouement des jeunes autour du thème de la conférence. Ils étaient plus d’une centaine à participer à la rencontre. Je ne savais pas que j’étais aussi connu mais il y a eu une vraie interaction avec mes jeunes frères et sœurs. Ils ont exprimé leurs craintes par rapport à la vie active et ont fait des doléances. A mon tour, je leur ai donné beaucoup de conseils.

Quels sont les conseils dont ils ont bénéficiés de ta part ?

Je leur ai dit qu’aujourd’hui, la fonction publique ne peut pas engager tous les étudiants qui sortent des différentes universités de Côte d’Ivoire. Pour ce faire, ils doivent penser à s’engager dans l’entrepreneuriat. Ils doivent considérer leurs formations comme un socle pour se prendre en charge. Car comme je le dis souvent, les études, c’est un atout, mais ce n’est pas tout.

Hormis la conférence, quelles sont les autres activités que tu comptes mener sur place ?

Je suis venu, comme d’habitude, pour détecter des talents artistiques afin de les faire tourner dans ma zone de compétence en Europe. J’espère que les choses se passeront bien. Je profiterai de l’occasion pour me reposer un peu auprès de ma famille.

De façon concrète, comment se passe ton travail ?

Lorsque je détecte un artiste, je discute avec lui pour voir un peu sa mentalité car il faut dire que ces derniers temps, les artistes ont été salis par ceux qui vont en Europe et qui refusent de retourner au pays. Ce qui ne nous arrange pas du côté des ambassades. Ensuite, lorsque je suis assuré que j’ai affaire à une personne qui sait ce qu’elle veut, elle entre dans mon écurie et je fais mon travail de promotion. Car au-delà de l’artiste, c’est la promotion de la culture ivoirienne que nous faisons.

Quels sont tes rapports avec tes collègues organisateurs de spectacles et les artistes vivant en Europe ?

J’ai d’excellents rapports avec ces derniers. En tout cas, je conserve de bons rapports avec les uns et les autres et je fais de sorte qu’ils aient une bonne image de moi.

L’on t’a tellement vu avec Nash que l’on vous a collé une relation. Qu’en est-il exactement ?

Nash fait partie des personnes qui m’ont soutenu depuis le début. Elle fait partie de mes premiers fans. Elle m’est toujours restée fidèle. Elle et moi, c’est un amour parfait qui dure depuis longtemps. Aujourd’hui, nos deux familles ne forment plus qu’une puisque ma mère est devenue la sienne et ses frères sont devenus les miens. C’est dommage qu’en Afrique, dès qu’on voit un homme et une femme très proches, tout de suite, on leur colle des relations amoureuses. Mais les gens penseront ce qu’ils voudront. Nous ne pouvons rien y faire. Tout notre entourage et même celle qui partage ma vie sait de quoi il s’agit. Donc nous n’avons aucun problème avec cela.

Solange ARALAMON

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