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ONU: L’Agence de l’Aviation civile de l’ONU dissimule un piratage informatique.

L’agence de l’ONU en charge de l’aviation civile a fait l’objet d’un piratage en 2016. Un programme malveillant identifié et négligé par les experts de l’ONU a été la cause d’un grave hacking qui a affecté des compagnies aériennes et des gouvernements. Cette cyberattaque a été dissimulée par une agence onusienne. L’agence des Nations unies spécialisée dans le transport aérien, a dissimulé pendant plusieurs mois le piratage informatique dont elle était victime en 2016 a-t-on appris de source médiatique.

Une expertise ignorée par les services de l’ONU
Après Sony, le Liban , l’Iran, c’est aujourd’hui une agence de l’ONU qui est touchée. Les cyberattaques qui prennent la dimension d’un phénomène social n’épargnent aucune institution ni État. L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a subi en 2016 “la plus grave cyberattaque de son histoire”, menée “très probablement” par le groupe de pirates informatiques chinois Emissary Panda, affirme une enquête de la télévision publique canadienne, qui se base sur des rapports d’enquête de cette agence de l’ONU. Le 22 novembre 2016, un analyste en renseignement de l’entreprise américaine de défense Lockheed Martin a averti le responsable des systèmes informatiques de l’OACI que deux de ses serveurs étaient contrôlés par un pirate qui s’en servait “pour propager des programmes malveillants sur des sites web de gouvernements étrangers”, indique Radio-Canada.

Ledit directeur des systèmes informatiques de l’OACI, James Wan, a alors alerté une agence informatique de l’ONU, basée à son siège de New York, mais son service a ensuite “rejeté l’expertise des analystes de l’ONU, en ne prenant pas la peine de répondre à des courriels pendant plusieurs jours ou en transmettant des données inutilisables”, indiquent les documents internes obtenus par la télévision publique canadienne. Il faudra attendre une quinzaine de jours pour que les spécialistes en informatique de l’ONU puissent finalement accéder aux serveurs piratés.

Un programme malveillant identifié, mais négligé par les services de l’ONU
La réaction tardive des services de l’OACI, a mis l’agence spécialisée de l’ONU pour l’aviation, dans une situation embarrassante. Leur analyse révèle alors que l’intrusion est encore plus grave qu’estimée initialement. Début 2017, une enquête indépendante a été menée par une société privée qui a constaté que “le programme malveillant utilisé dans la cyberattaque avait été identifié par le logiciel antivirus de l’OACI, 12 mois plus tôt, mais (que) le réseau n’avait jamais été désinfecté”…

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