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Accusé de non assistance à Guéhi Veh après sa crise d’Avc: Le Burida sans detour reagit vigoureusement

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Victime d’un Avc, Guéhi Veh serait abandonné par le Burida. Dans un communiqué dont Linfodrome a reçu copie ce jeudi 02 mars, l’institution fait une mise au point en situant toutes les responsabilités dans cette affaire.

“Ce dernier (Alain Ogou) prévoit d’ailleurs donner une conférence de presse dans les jours à venir afin de prendre à témoin l’opinion publique”.

Lu ce matin (1er mars) dans le journal “Aujourd’hui”

C’est bien, vu que vous voulez prendre l’opinion publique à témoin, permettez-nous d’apporter de l’eau à votre moulin, car il faut éviter de parler de sujets qu’on ne maîtrise pas. Savez-vous l’objet du BURIDA?

Le Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur (BURIDA), est un organisme de gestion collective de droit d’auteur et de droits voisins qui compte en son sein plus de 8000 membres. En tant qu’organisme de gestion collective, le BURIDA a pour principales missions de :

délivrer les autorisations d’exploitation des œuvres de son répertoire ;

percevoir les redevances résultant desdites exploitations ;

répartir périodiquement aux différents titulaires de droits d’auteur et des droits voisins, les redevances perçues au titre de l’exploitation des œuvres ;

promouvoir et défendre les intérêts matériels et moraux des auteurs d’œuvres de l’esprit, des artistes interprètes, ainsi que des producteurs de phonogrammes et de vidéogrammes, et d’établir entre eux et les utilisateurs les relations nécessaires à la protection de leurs droits.

Outre ses missions dites principales, à l’instar des autres sociétés de gestion collective de droit d’auteur et des droits voisins dans le monde entier, le BURIDA assure accessoirement une mission sociale en faveur de ses sociétaires. Et c’est d’ailleurs dans le cadre de l’exécution de cette dernière mission que le BURIDA s’est doté d’une assurance au profit de ses membres, afin de faire face aux questions de santé.

La mission du BURIDA n’étant donc pas d’assister médicalement ses sociétaires, le Conseil d’Administration a décidé que l’intervention du BURIDA en cas de maladie d’un sociétaire ne s’inscrive que dans le seul cadre de la couverture sociale mise en place depuis 2013, vu que celle-ci bénéficie d’une subvention à hauteur de 120 000 F de la part du Ministère de la culture et le BURIDA pour chaque artiste souscrivant à l’assurance.

Alors, conformément aux différents articles de ce jour dans la presse, si la Direction Générale du BURIDA n’a pas accédé à cette demande, c’est simplement l’application des règles de gestion et surtout de la bonne gouvernance; même s’il est question de vie ou de mort, malheureusement! Oui malheureusement, car même si l’un des collègues de l’artiste avait été le DG, il ne pourrait que se tourner vers le Conseil d’Administration, pour une dérogation. Ce qui fut le cas de l’artiste feu CÔRÔ OUATT.

Cependant, pour ce qui est de la sollicitation du BURIDA, Mme le Directeur Général, Irène VIEIRA étant en mission hors du pays, a ordonné que la somme de 80 000 F soit prélevée sur son salaire, en guise de contribution personnelle, pour aider, un temps soit peu, à la prise en charge de l’artiste GUEHI VÊH, ce 28 février 2017.

En ignorant ces faits sus-mentionnés, ce matin dans deux journaux et sur les réseaux sociaux, nous lisons des prises de positions mettant le BURIDA et sa Directrice Générale au banc des accusés.

Nous comprenons qu’en pareille circonstance, les proches de la victime soient seulement préoccupés par l’état de santé de l’artiste. Mais du côté du BURIDA, en pensant à l’état de santé de notre membre, nous devons trouver comment agir sans se rendre coupable de détournement de fonds; car il faut le rappeler les sollicitations de la part des artistes pour de sérieux problèmes de santé à l’image du cas de GUEHI VÊH sont presque tous les jours soumis au BURIDA. Et il s’agit toujours d’artistes qui n’ont pas l’assurance du BURIDA. Que faut-il faire?

Que pensez-vous d’un artiste qui a adressé un courrier de renonciation à l’assurance et s’est fait rembourser la somme de 99 939 francs, le 14 06 2016, qu’il avait cumulé pour le compte de son assurance.

A t-il besoin qu’on vienne plaider pour lui, lorsqu’il a longtemps été sensibilisé sur l’importance d’une assurance santé? Vous direz qu’il n’a pas les moyens de prendre l’assurance, or c’est pas le cas. GUEHI VEH a pu bénéficier d’un peu plus d’un million de francs au titre des répartitions pour ses droits d’auteur et droits voisins du 13 juillet au 28 décembre 2016.

Pourquoi indexez-vous le BURIDA, alors que l’artiste a renoncé à l’assurance en ces termes: “Madame, En effet je me suis souscris à l’assurance du BURIDA d’une somme de 99 939 F. Mais ma banque m’a assuré d’office. C’est pour cela je viens vers vous pour rennoncer et me faire rembourser de la somme que le BURIDA m’a prelevée. Mme le Directeur du BURIDA veuillez agréer mes sentiments distingués. GUEHI VEH”

GUEHI VÊH était sur un plateau de tournage pour une émission de la télévision ivoirienne, alors pourquoi tout cet acharnement sur le BURIDA?

Chers artistes, sachons raison gardée.

 

PJ: copie de son courrier de renonciation + pièce de caisse

 

La Cellule Communication

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