05082024Headline:

Côte d’Ivoire: Le livre actualisé de l’entretien entre Gbagbo et François Mattei qui a pour titre « Libre pour la vérité et la Justice » est critiqué par Soro.

Le livre  actualisé de l’entretien entre Laurent Gbagbo et la Justice » sortie le jeudi 13 décembre dernier est au centre de critiques et observations.

Dans une chronique transmise à KOACI le jeudi 20 décembre 2018 soir de son dernier voyage au Congo Brazzaville qu’il raconte sur internet, Guillaume Soro  donne son avis sur le livre  de l’ex-président Ivoirien.
Le chef du parlement ivoirien qui dit avoir lu le livre  estime qu’il y’a bien des points qu’il trouve critiquables et inexacts sur lesquels il reviendrait sûrement.

« J’ai lu son récent livre, il y’a bien des points que je trouve critiquables et inexacts sur lesquels je reviendrai sûrement. Je trouve globalement que Gbagbo aurait pu faire acte de contrition dans son livre. Ça aurait soulagé bien des personnes. Même si cela est regrettable, ça ne m’empêchera guère de penser que sa place est en Côte-d’Ivoire après 7 ans de prison. Je continuerai à réclamer sa libération et celle de Blé Goudé. J’ai dans ma jeunesse fait l’amère expérience de la prison à la DST, à l’école de police, à la préfecture de police et à la Maca. Ce que je peux vous dire en ma qualité d’ancien prisonnier : « En tout cas PRISON, ce n’est pas bon », a-t-il fait savoir.

Rendant aussi un témoignage de ma magnanimité de Laurent Gbagbo  dans les années 2004-2010, Guillaume Soro  précise que ce dernier n’a jamais manifesté la moindre hostilité à l’égard de ses relations personnelles avec des Chefs d’État africains. Il précise également que Laurent Gbagbo  avait une haute opinion de l’image de marque de l’Etat de Côte d’Ivoire et qu’il savait donner de la considération et du respect aux institutions.

« Je note que le Chef de l’Etat Ivoirien dans les années 2004-2010, le Président Laurent Gbagbo, n’a jamais manifesté la moindre hostilité (à ma connaissance) à l’égard de mes relations personnelles avec des Chefs d’État africains. 
Jamais, il n’a appelé un Président africain pour lui dire de ne pas me recevoir. Jamais, il ne m’a reproché tel ou tel voyage. Sous Laurent Gbagbo, j’avais en ma qualité de Premier Ministre, un avion de la flotte présidentielle à ma disponibilité permanente. Il avait de ce point de vue, une haute opinion de l’image de marque de l’État de Côte d’Ivoire. Et il savait donner de la considération et du respect aux institutions. Le disant, je suis loin de faire l’atalaku de Gbagbo. De même que j’ai été heureux de retrouver Soul après 10 mois de prison. On peut critiquer un homme pour ses défauts, mais il faut aussi avoir l’honnêteté de souligner ses qualités et ce par acquis de conscience et de vérité », conclut-il.

Jean Chrésus

koaci.com

What Next?

Recent Articles