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Débat sur la dette extérieure de la côte d’ivoire: Chérif Haïdara « affirme ce n’est pas un crime de s’endetter »

Le débat sur la dette extérieure de la Côte d’Ivoire suscite actuellement de vives discussions. Alors que l’opposition critique ouvertement la politique d’endettement du gouvernement en place, le président du Rassemblement Démocratique Ivoirien (RDI), Chérif Hamed Haïdara a pris la parole pour exprimer son point de vue et apporter des éclaircissements.

Chérif Hamed Haïdara a utilisé une allégorie simple pour expliquer la situation. « Les Ivoiriens ont raison de se préoccuper de tout ce qui concerne leur pays », a-t-il déclaré, saluant l’intérêt de ses compatriotes pour les affaires nationales. Il a comparé la situation à celle de l’équipe nationale de football, rappelant les émotions partagées par tous lors de ses défaites et victoires. « Aujourd’hui, ce débat sur la dette est tout aussi important car il concerne la vie de la nation », a-t-il ajouté.

En réponse aux inquiétudes de l’opposition concernant l’endettement et l’avenir des générations futures, Haïdara a tenu à rassurer. « Nos frères de l’opposition sont préoccupés par les mécanismes de remboursement de cette dette », a-t-il reconnu. Cependant, il estime que ces inquiétudes sont exagérées. « Nous sommes dans une famille avec un patrimoine immense. Si le père s’endette pour bâtir une grande maison ou s’acheter une belle voiture, cela ne devrait pas être un motif d’inquiétude », a-t-il illustré.

Pour Haïdara, ces dettes représentent un défi à relever, et avec le temps, le pays pourra les rembourser tout en continuant à se développer car « l’essentiel est que ces dettes servent à construire et à améliorer notre nati
Le président du RDI a souligné que la Côte d’Ivoire possède d’énormes potentialités inexploitées et que le président Alassane Ouattara, en tant que banquier expérimenté, sait mesurer les risques et prendre des initiatives. Selon lui, les divers projets de développement infrastructurel justifient l’endettement. « Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, le pays est en chantier. Tous les villages sont quasiment reliés au réseau électrique, et l’eau courante est disponible sur tout le territoire », a-t-il détaillé.

L’homme a également mentionné les progrès en matière de routes, avec des centaines de kilomètres de bitume ajoutés, et les réhabilitations ou constructions d’aérodromes et d’aéroports à travers le pays. « Ces investissements ont créé de nombreux emplois, tant pour leur réalisation que pour les besoins en sécurité nationale », a-t-il noté, soulignant l’augmentation des effectifs des forces de l’ordre.

Ahmed Haïdara a défendu la politique d’endettement du président Ouattara comme étant une marque de leadership et de vision pour l’avenir. « Ce n’est pas un crime de s’endetter, surtout pour garantir des infrastructures qui améliorent la qualité de vie », a-t-il affirmé. Il a appelé à une critique constructive de l’action gouvernementale, insistant sur le fait que la Côte d’Ivoire n’est pas vendue à des créanciers et que le leadership du président inspire confiance aux bailleurs de fonds.

Pour Haïdara, ces dettes représentent un défi à relever, et avec le temps, le pays pourra les rembourser tout en continuant à se développer. « L’essentiel est que ces dettes servent à construire et à améliorer notre nation », a-t-il conclu.

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