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France-Décès d’Henri Emmanuelli, ex-ministre et président de l’Assemblée nationale

L’ancien ministre et président PS de l’Assemblée nationale, Henri Emmanuelli, est décédé mardi matin à l’âge de 71 ans.

C‘était une figure de la mitterrandie et de l’aile gauche du PS. L’ancien ministre et président de l’Assemblée nationale, Henri Emmanuelli, est décédé, ce mardi, des suites d’une longue maladie. Il était atteint d’une neuropathie.

Le député des Landes avait été hospitalisé à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), en début de semaine, pour une «double bronchite infectieuse». Il avait été contraint d’annuler sa présence à une réunion du Conseil départemental des Landes, qu’il présidait depuis février 2000. «Henri Emmanuelli incarnait le département depuis 35 ans, c’est un grand vide qui se présente devant nous», a déclaré mardi matin Xavier Fortinon, vice-président du Conseil départemental, lors d’une séance consacrée au budget. Une minute de silence très émouvante, avec des élus en larmes, a suivi.

Figure historique de l’aile gauche du Parti socialiste

Né le 31 mai 1945 à Eaux-Bonnes (Pyrénées-Atlantiques), Henri Emmanuelli avait débuté sa carrière en 1974 comme fondé de pouvoir, sous-directeur puis directeur adjoint à la Compagnie financière de Banque d’Edmond de Rothschild. Il avait débuté sa carrière en 1974 comme fondé de pouvoir, sous-directeur puis directeur adjoint à la Compagnie financière de Banque d’Edmond de Rothschild.

Élu pour la première fois député des Landes en 1978, cet homme aux sourcils épais et à la voix rocailleuse, doté d’une très forte personnalité, avait été, entre 1981 et 1986, secrétaire d’État aux DOM-TOM puis au Budget du président François Mitterrand.

Premier secrétaire du PS entre 1994 et 1995

Trésorier du PS en 1987, il avait présidé l’Assemblée nationale de 1992 à 1993 avant d’être brièvement premier secrétaire du PS entre 1994-1995. Il avait alors été battu par Lionel Jospin pour porter les couleurs socialistes à l’élection présidentielle de 1995.

Rattrapé par les affaires, Henri Emmanuelli avait été condamné en 1997 à deux ans de privation de ses droits civiques dans l’affaire Urba de financement illégal du PS en tant que trésorier du parti avant de retrouver en 2000 ses mandats de député et président du Conseil général des Landes.

En 2005, il avait été une des figures socialistes du «non» au référendum sur un traité constitutionnel européen.

Le Parisien

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