04262024Headline:

Abidjan: Volontairement, des cadres PDCi sont allés au RHDP (Adjoumani)

Le ministre ivoirien des Ressources Animales, Kobenan Kouassi Adjoumani, chef de file des frondeurs au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) d’Henri Konan Bédié, a récusé mercredi les accusations de sa formation politique qui dénonce une “tentative de débauchage” de ses cadres par la mouvance présidentielle (RHDP) pour les élections locales du 13 octobre.

“Aucun cadre, aucun élu du PDCI n’a été contraint d’aller en RHDP (Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix) à ces élections. C’est faire preuve d’un total mépris, d’un manque de respect inqualifiable (à leur egard)’’, a affirmé M. Adjoumani, lors d’une conférence de presse, au siège provisoire du RHDP à Co cody.

Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée plus tôt dans la matinée, le numéro deux du PDCI, Maurice Kacou Guikahué, avait dénoncé une “tentative de débauchage” de cadres de son parti par le RHDP au moyen de “chantage, intimidations et menaces de tout genre’’ pour les contraindre à figurer sur sa liste de candidats pour les élections locales du 13 octobre.

Pour M. Adjoumani, lui-même candidat du RHDP pour les régionales à Bondoukou (nord-est), les accusations de M. Guikahué sont de nature “à les infantiliser’’. “Aucune pression n’a été exercée sur personne. Nous avons décidé d’aller en RHDP parce que nous pensons que c’est la voie du salut de notre pays’’, a-t-il soutenu, revendiquant à l’entame de la conférence sa qualité de membre u Bureau politique du PDCI dont il a été exclu en juillet.

Lors de sa conférence de presse, le numéro deux du PDCI, évoquant les “vacances judiciaires”, avait également proposé “un réaménagement” de la date butoir du dépôt des dossiers de candidatures et du scrutin.

En réaction, M. Adjoumani, a souhaité le maintien de l’organisation du scrutin à la date du 13 octobre.

“Nous militants du PDCI, favorables au RHDP, pro-Houphouët-Boigny, nous demandons le maintien de cette date. Ceux qui pensent qu’ils ne sont pas prêts, ils peuvent y renoncer. C’est leur droit le plus absolu et le ciel ne nous tombera pas sur la tête pour ceux là’’, a-t-il indiqué.

“C’est l’heure d’aller devant les électeurs pour se peser pour savoir qui pèse quoi dans ce pays’’, a-t-il conclu.

 

afrique-sur7.fr

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