04262024Headline:

Jean-Paul Benoit (Avocat de Ouattara) : « en desacord avec Fatou Bensouda»

Jean-Paul Benoit

Jean-Paul Benoit (Avocat de Ouattara) : « JE NE SUIS PAS D’ACCORD AVEC BENSOUDA »

Jean-Paul Benoit, avocat de l’Etat de Côte d’Ivoire et ami et soutien de Ouattara a été aperçu ce vendredi 29 janvier 2016 à la CPI en compagnie de M. Hamza Sallah, ambassadeur de Côte d’Ivoire aux pays Bas. Au sortir de la deuxième journée du procès du président Laurent Gbagbo et Charles blé Goudé, il donné son avis sur la déclaration liminaire de la procureure Fatou Bensouda…

EVENTNEWSTV : Maître, on a un procès qui s’ouvre sur la crise post-électorale en Côte d’Ivoire avec seulement deux accusés du camp Gbagbo dans le box des accusés alors qu’on parle aussi de violences du camp Ouattara? En votre qualité d’avocat,de l’Etat de Côte d’Ivoire n’avez-vous pas le sentiment d’un parti pris flagrant de la CPI ?

Jean-Paul Benoit (Avocat de Ouattara) : Il n’y a pas de parti pris de la part de la CPI. C’est une juridiction indépendante et totalement libre de ses décisions. Toutefois, Il y a un point sur lequel je ne suis pas tout à fait d’accord avec madame la procureure c’est quand elle dit qu’on ne doit pas parler des élections en Côte d’Ivoire. (…)

Sur ce point vous êtes donc d’accord avec le président Gbagbo qui dit qu’il faut parler des élections ?

Bien sûr, il faut parler des élections et j’en parle volontiers. J’estime que cette élection a été régulière et que M. Ouattara a été régulièrement élu. Ca gène peut-être Monsieur Gbagbo. Madame la procureur fait son métier. Ce n’est pas moi qui vais lui donner des indications. Si elle estime qu’il y a des violences qui viennent du camp Ouattara, c’est à elle de prendre ses responsabilités. Le Président Ouattara a toujours dit qu’il n’y aurait pas une justice à deux vitesses. Que s’il y avait des gens de son propre camp qui ont commis des violences, ils doivent être poursuivies et condamnées de la même manière que les autres. Si madame la procureure a des investigations à mener, elle a toute la liberté de le faire. Et en tant que avocat, je reconnaîtrai que c’est son droit. »

Propos recueillis à la Haye par Augustin Djédjé et Tidiane Houla

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