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Abel Naki sur sa page Facebook annonce son retour au pays pour le lundi 15 septembre

abel naki

Je rentre en Côte d’Ivoire ce lundi 15 septembre 2014
Camarades résistantes, camarades résistants. A tous les Ivoiriens ! C’est en toute responsabilité que je m’adresse à vous par la voix du président-fondateur du CRI-Panafricain que je suis.
Nous le savons tous, dès les premières heures de l’arrestation du président Laurent Gbagbo, nous avons spontanément pris les rues partout dans le monde afin de protester contre cette injuste et cette erreur grotesque de la communauté internationale. Camarades ! Souvenez-vous, nous avons marché, nous avons crié, nous avons chanté et nous avons dit NON à l’imposture.

Depuis 4ans, les rues de France ont souffert de nos pas de révoltés. L’Europe toute entière a vu notre force de mobilisation, nous avons soutenu vigoureusement le Président Laurent Gbagbo à mainte reprise à La Haye. Il a trouvé en nous le souffle et l’espoir de continuer la lutte. Souvenez-vous ses deux rares interventions pendant l’audience de confirmation des supposées charges retenues contre lui. Quel moment agréable cela aura été pour nous ! Ainsi, nous avons légitimé aux yeux de l’opinion internationale, le combat pour la libération du président Laurent Gbagbo.
Nous avons dénoncé les arrestations arbitraires en Côte d’Ivoire, nous avons exigé la reconstitution de la CEI (Commission Electoral Indépendante), nous avons réclamé la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés politiques dans leur pays, nous avons exigé la restitution de leurs biens et le dégel de leurs avoirs…
Nous avons en refrain, fait de la libération du président Gbagbo le nerf même de notre lutte. 4 années d’actions sous la pluie, la neige et le soleil. Il était temps pour nous, à un moment de cette résistance immortelle, de marquer un arrêt. Marquer un arrêt non pas pour reculer ni abandonner mais pour faire un bilan, un bilan général de la situation car nous estimons que, mieux apprécier les choses serait bénéfique pour nous.
Avons-nous avancé ? Qu’avons-nous obtenu concrètement ? Les Ivoiriens sont-ils heureux comme l’on le fait croire à l’aide de propagande médiatique ? La Cote d’Ivoire est-elle un pays où le vent de la démocratie souffle réellement en ce XXIème siècle ? Notre lutte porte-t-elle ? Nos méthodes sont-elles efficaces ?
A cette dernière question je répondrai oui, nous avons un bilan positif en ce qui concerne les Ivoiriens de la diaspora. Cependant qu’en est-il de la situation de nos frères ? Quel est l’impact réel de nos actions sur le terrain à Abidjan, Grand Lahou, Guiglo, Bouaké, Dabou, Duékoué Korhogo, Odienné, Gagnoa etc…

Aujourd’hui, les médias occidentaux et l’opinion internationale ont fini par savoir le bien fondé de nos démarches démocratiques à travers l’Europe, les USA et j’en passe. Après ce bilan, j’ai décidé de passer désormais à une autre phase de la lutte, celle qui se veut interne (intérieur). Nous sommes tous Ivoiriens et la Côte d’Ivoire nous appartient à nous tous. Aucun ivoirien ne devrait se sentir fier d’être en exil, d’autant plus que la constitution de notre pays à son article 12 stipule qu’aucun ivoirien ne peut être contraint à l’exil. Nous luttons donc pour la libération du président Laurent Gbagbo, Simone Gbagbo, Charles Blé Goudé et pour les Ivoiriens dans leur grand ensemble.
Je ne ressens aucun plaisir à mener une lutte dite de l’émancipation de la Côte d’Ivoire pendant que moi-même je suis loin des frontières ivoiriennes et que le cœur de la nation mienne saigne depuis des lustres. A mes camarades de la diaspora, je voudrais dire que je continuerai avec vous la lutte. Mais il faut que nos actions soient désormais une réalité en Côte d’Ivoire. Je serai toujours avec vous camarades !
C’est pourquoi j’annonce officiellement mon entrée très imminente en Côte d’Ivoire sur la terre de mes ancêtres ce lundi 15 septembre 2014 pour y continuer la lutte pour l’instauration d’une vraie démocratie que j’ai commencé au Chevet du président Gbagbo. L’homme naît, il grandit et meurt. Notre mouvement le CRI-Panafricain est née un jour, il a grandi et ne mourra jamais par la force de notre conviction et notre idéologie qui est celle de voir une Côte d’Ivoire débout, prospère et démocratique.
Je tiendrai un point de presse à l’aéroport Félix Houphouët Boigny.
Que Dieu nous bénisse et bénisse la Côte d’Ivoire.
La lutte doit continuer !
Abel NAKI, président-fondateur du CRI-Panafricain
Je vous remercie.

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