04272024Headline:

Bassam: George Phillipe Ezaley s’est insurgé contre les violences survenues dans sa localité.

Le maire sortant de la commune de Grand Bassam, George Phillipe Ezaley

Cette marche dite pacifique avait viré à des affrontements entre les populations du village N’zima situé au Quartier France, siège de ces heurts et les partisans du maire déclaré élu Jean Louis Moulot venus des quartiers de la ville, qui lui étaient favorables.

Sur les antennes de la chaine de télévision en ligne Dnews Tv, le samedi 22 décembre 2018, le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) dans cette ville historique, a dit son désarroi face à cette situation qui n’honore pas la ville de Bassam.

S’inscrivant en faux face aux allégations, le taxant d’être l’instigateur de cette marche, l’actuel maire de Bassam a estimé qu’il était tout de même regrettable, d’en arriver à ces violences. « C’est triste et cela me désole, je n’arrive pas à comprendre », martèle-t-il. « Les votes sont terminés, qu’est-ce qu’il y a, à empêcher une marche des populations qui veulent remettre une motion au préfet », a déploré le maire Ezaley.

Pour autant, il ne croit pas en une situation chaotique comme le prétendre certaines voix.  A l’écouter, le vivre ensemble, dans la première capitale ivoirienne est un sacerdoce. « A Bassam, le vivre ensemble est une culture, le peuple Bassamois est assez mature pour s’entrainer dans cette démarche d’escalade de la violence », a-t-il indiqué.

Il est à noter que le vote de plus de 6000 électeurs, n’a pas été pris en compte dans les résultats proclamés par la CEI, qui donnaient vainqueur, le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Les avocats du PDCI et ceux de M. Ezaley s’activent auprès de la chambre administrative de la cour suprême, pour que soit pris en compte le droit de ces citoyens  privés de leur droit de vote.

A en croire le candidat du PDCI, la prise en compte du vote de ces électeurs pourrait faire pencher la balance puisque l’écart entre son adversaire déclaré élu n’est que de 900 voix. Et cette requête, M. Ezaley croit fermement qu’elle à toutes les chances d’être recevable auprès des juges de la chambre administrative. «  Avec quelle raison, la justice elle-même exclurait ces électeurs », dit-il. 

Jean Kelly Kouassi

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