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Côte-d’Ivoire: « gazés, dispersés et arrêtés” des leaders de l’opposition ont été relâchés

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André Silver Konan, à propos de l’échec de la marche de l’opposition: «C’est parce que ceux qui portent la contestation n’ont ni légitimité politique, ni réelle autorité…»

Des opposants ont été arrêtés ce jeudi 20 octobre 2016, à la suite d’une marche contre le référendum constitutionnel prévu le 30 octobre prochain en Côte d’Ivoire. André Silver Konan, Journaliste-Ecrivain et analyste politico-social, s’est exprimé sur sa page facebook. Ci-dessous sa réaction.

«A mon avis (et je peux me tromper), les leaders du Front anti-référendum misaient davantage sur la médiatisation de leur interpellation (prévisible) par la police, que sur le succès de leur manifestation. En effet, selon les images (voir sur ma page officielle), le rassemblement n’a pas drainé du monde. La raison de l’échec est simple. On va beau gloser sur la présence policière dissuasive, la réalité est pourtant implacable. Ce n’est pas que les Abidjanais adhèrent tous au référendum (loin de là), mais c’est parce que ceux qui portent la contestation n’ont ni légitimité politique, ni réelle autorité, capable de les attirer dans la rue. Ma position est donc radicale: Il faut libérer ces leaders qui ne rêvent qu’à se faire interpeller, pour exister encore politiquement et passer à autre chose».

Lu pour vous par Guy TRESSIA

Côte-d’Ivoire: « gazés, dispersés et arrêtés” des leaders de l’opposition relâchés (Front du Refus)

Par Hamsatou Anabo

Des leaders de l’opposition ivoirienne et membres du « Front du refus » du projet de la nouvelle Constitution dont Aboudrahamane Sangaré du Front populaire ivoirien (FPI), Mamadou Koulibaly président de Liberté et de la démocratie (LIDER), ont été interpellés jeudi à Abidjan par la police lors de la marche de la protestation, puis relâchés.

« Le CCDO (Force spéciale) a arrêté les opposants au environ de 8H00 GMT et heure locale, vers l’indénié et les a amenés à la préfecture de police du Plateau » (centre des affaires d’Abidjan), a affirmé Mohamed Sylla, conseiller juridique au sein du parti de la liberté et de la démocratie (LIDER), ajoutant que la police les a « gazés » et « dispersés ».

La porte-parole du front de refus, Danielle Boni Claverie et le député Gnangbo Kacou, ancien candidat à la présidentielle 2015, ont également été interpellés lors de cette marche dite de la « dignité », dont l’objectif est de « faire retirer » le projet de Constitution initié par le président Alassane Ouattara.

« Les opposants ont été relâchés vers 10H30 GMT », a annoncé à la mi-journée M. Sylla à Alerte Info.

La campagne référendaire est officiellement fixée du 22 au 29 octobre. Le référendum est fixé le 30 du même mois.

HAN avec Rosine Kohet

Alerte info/

 

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