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Côte d’Ivoire-Menace des jihadiste/ Voici pourquoi les autorités craignent et envoie des renforts

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Menace térroriste / La Côte d’Ivoire envoie des renforts militaires à la frontière malienne: Voici la crainte des autorités

Depuis que des jihadistes ont attaqué la localité située à 20 km de la frontières ivoiro-malienne, les autorités ivoiriennent prennent la menace très au sérieux.

Des renforts ont été envoyés dans le nord de la Côte d’Ivoire

« Il y a des renforts. Nous nous organisons pour éviter d’être touchés par la menace jihadiste », a déclaré le porte-parole Bruno Koné, qui n’a pas souhaité donner de détails quant à leur nombre ni à leur corps d’appartenance (police, gendarmerie, armée) pour des raisons de sécurité.
Des jihadistes ont brièvement pris le contrôle dimanche de la ville malienne de Fakola, située à 20 km de la frontière ivoirienne, brûlant de nombreux bâtiments administratifs avant d’en être chassés par l’armée malienne.

Un drapeau noir portant l’inscription « Ansardine-Sud » a été retrouvé à la mairie de la ville, a indiqué à l’AFP un habitant.
Eviter l’instrumentalisation des ex-combattants

« Les jihadistes sont à nos portes. C’est préoccupant, cela fait peur. C’est une menace réelle sur la Côte d’Ivoire, un pays laïque. Une telle nouvelle met les populations dans la peur, la terreur, au vu de l’énorme porosité de la frontière terrestre ivoiro-malienne. Les autorités doivent prendre des mesures conservatoires et faire en sorte que cela ne vienne pas faire monter en épingle une tension, à quelques mois des élections », a affirmé le député Pierre Gaho Oulatta, président de la Commission de sécurité et de défense de l’Assemblée nationale.

Toujours selon le président de la Commission de sécurité et de défense de l’Assemblée nationale, le problème des ex-combattants ivoiriens de la crise politico-militaire de 2002-2011, dont la majorité est de confession musulmane, doit être « définitivement réglé » car ces hommes, qui constituent « une proie facile pour les recruteurs jihadistes », sont « susceptibles d’être instrumentalisés ».

La semaine dernière, le gouvernement ivoirien s’est félicité d’avoir « réinséré 55.000 ex-combattants » sur 64.000, « soit un taux concluant de 85% » à la fin de l’opération de désarmement des ex-combattants de la crise postélectorale de 2010-2011.

La population ivoirienne, qui se remet progressivement de cette décennie de violences, compte environ 40% de chrétiens, 40% de musulmans et 20% d’animistes.

Selon les autorités, le péril jihadiste est pour l’instant très faible à l’intérieur de la Côte d’Ivoire.

(K.O. avec AFP)

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