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Essy Amara invité Par Jacob Zuma en Afrique du Sud-Les raisons

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Les proches d’Essy Amara ne cachent pas leur joie. Ils sont heureux d’apprendre que leur leader a été « l’unique personnalité ivoirienne » à avoir été invitée par le président sud-africain, Jacob Zuma lors du « Freedom Day ».

Le « Freedom Day » est un jour marquant l’accès au droit de vote à toute la population noire d’Afrique du Sud après le régime de l’Apartheid. Cette cérémonie commémorative s’est déroulée, le lundi 27 avril 2015, à l’Union Building de Pretoria, la capitale administrative. Et, selon le cabinet d’Essy Amara, en invitant l’ex-ministre d’État, ministre des Affaires étrangères de Côte d’Ivoire et candidat déclaré à la présidentielle de 2015, le successeur de Thabo MBeki à la tête de la « Nation arc-en-ciel » a voulu lui témoigner son soutien. Interrogé, mardi 28 avril 2015, le Porte-parole d’Essy Amara, le député Kramo Kouassi s’est réjoui de cette invitation de son leader en Afrique du Sud. « Le président Zuma sait que le ministre Essy Amara est une éminente personnalité de l’Afrique. Le président sud-africain a donc voulu coller son image à cette célébration. En ma qualité de Porte-parole du candidat Essy Amara, je ne peux qu’être fier que son image ait été associée à cette célébration », a réagi le député Pdci de Bocanda, Kramo Kouassi.

Au cours de cette cérémonie, selon www.lepetitjournal.com, Jacob Zuma a déclaré que la nation sud-africaine était un peuple malade, dont le mauvais comportement s’expliquait par l’héritage de l’Apartheid. Il faisait allusion aux violences xénophobes ayant secoué les agglomérations de Durban et de Johannesburg pendant les trois premières semaines d’avril 2015, faisant officiellement sept morts et des milliers de déplacés. M. Zuma s’en est pris aux Sud-Africains qui revendiquent plus de services publics dans leurs quartiers en brûlant et détruisant les infrastructures existantes.« Voilà un exemple des mauvais comportements issus de l’Apartheid », a-t-il déclaré dans son discours, comparant cette colère au comportement de certains politiques élus par le peuple et siégeant à l’Assemblée Nationale.

« Même au parlement, nous avons besoin d’être soignés. Nous sommes malades », a asséné Jacob Zuma en présence de l’Ivoirien, Essy Amara. Il parlait ainsi des députés qui, selon lui, ont volontairement défié les Institutions, refusant d’obéir au président de l’Assemblée nationale en février dernier.

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