04262024Headline:

Ouattara retarde l’échéance: Les militaires FRCI en colère. Ce qui va se passer !

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Qui tue par l’épée, périt par l’épée. Cet adage est bien connu de tous. Alassane Ouattara en arrivant au pouvoir, par la force avec l’aide des mercenaires, pensait être heureux et jouir pleinement du pouvoir. C’est mal connaître les lois de la nature. Ces malheurs ne font que commencer avec le soulèvement, le mardi 18 novembre 2014, de ses propres militaires FRCI qui réclament la promesse à eux faite.
En effet, pour faire tomber le régime de Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara, aidé par la France de Nicolas Sarkozy capitaliste, a fait des promesses de cinq millions (5.000.000 FCFA) à chaque mercenaire. Ces différents mercenaires, venus pour la plupart des pays voisins, font partie aujourd’hui de l’armée ivoirienne, version FRCI. Leur soutien, du moins leur parrain du côté du Burkina-Faso, Blaise Compaoré est chassé du pouvoir pour comportement répréhensible. Ne sachant plus à qui s’adosser et voyant le ciel s’assombrir, nos chasseurs de primes veulent maintenant et tout de suite leur argent. En principe, avec la croissance à deux chiffres annoncée à cor et à cri par le régime en place, le problème ne devrait pas se poser. Mais le mensonge est érigé en règle d’or. Il ne suffit pas de dire que tout va bien pour que se soit vrai. Et Ouattara feint de ne pas être au courant qu’il doit de l’argent à près de huit mille (8.000) rebelles qu’il a utilisé pour mener la vie dure à Gbagbo. Lorsque tu entres dans une confrérie de sorciers, ces derniers demandent toujours plus.
Ouattara est en train d’apprendre à ses dépens. « Un Ouattara tient toujours ses promesses », avait-il dit en recevant les mutins qui en fait n’étaient pas les vrais mutins. C’est vrai, Ouattara a promis ‘’gnanganmi’’ (mélanger) le pays s’il ne devient pas président de la Côte-d’Ivoire. Effectivement, il a apporté la violence et la guerre dans le pays. La Côte-d’Ivoire est méconnaissable sous son règne. La dictature et le rattrapage ethnique sont ses armes de commandement. Tous les hauts postes de l’administration sont tenus par les hommes de l’ethnie de Ouattara. Du jamais vu avant lui. Cinq (05) promotions d’assistants sociaux formés sont sans emploi. Les cas sociaux ne sont pas sa tasse de thé. Comment plaire à la communauté internationale et comment conserver son poste de président. Voici le souci de M. Ouattara. Il oublie qu’en faisant participer tout le monde à la gestion du pays et en partageant équitablement les ressources, cela éviterait les rancœurs. Aujourd’hui, c’est un groupuscule autour de lui qui se met plein les poches pendant que la majorité croupit dans la misère. Des gens sans compétence qui n’ont aucune culture de la gestion du pays viennent étaler leurs lacunes, leurs carences. Le pays va à vau- l’eau.
Des militaires FRCI viennent de se rendre compte que Ouattara ne pourra pas tenir ses promesses cette fois-ci. Alors, ils passent à l’offensive en se soulevant. Le régime de Ouattara est aux abois, tremble et panique. Le tout puissant ministre Hamed Bakayoko tout haletant passe à la télévision pour faire une déclaration assez surprenante. S’adressant aux militaires mutins, il dit ceci : « Vous avez raison. En Afrique, quand tu as raison, il ne faut pas gâter ta raison ». Pour une fois, ce ministre qui n’a aucune considération pour les ministres pro-Gbagbo n’est pas serein. D’emblée, il annonce que les militaires révoltés recevront ce que Ouattara leur a promis pour renverser Gbagbo en deux tranches : Fin novembre et fin décembre 2014. Cela pour calmer l’ardeur des mutins. Alassane Ouattara les reçoit et fait une autre proposition. Ce qu’il doit à ses bienfaiteurs d’hier sera étalé sur six(06) mois. Cela s’appelle la cacophonie, la démagogie et la panique au plus haut sommet de l’Etat. Le régime de Ouattara est rattrapé par le mal fait à Laurent Gbagbo.
C’est pour quoi, presqu’à genoux, Alassane Ouattara supplie les mutins de mettre fin à leur mouvement. Selon lui, leur agissement sabote le travail qu’il est en train d’accomplir en Côte-d’Ivoire. Lui, Ouattara et ses rebelles n’avaient-ils pas saboté le travail entrepris par le président Laurent Gbagbo depuis 2002 ? Au point où des rebelles analphabètes étaient dans le gouvernement de ce dernier. Or donc, la chienlit n’est pas conseillée ! Ouattara et ses rebelles ont empêché Laurent Gbagbo de dérouler son programme de gouvernement et son projet de société. Aujourd’hui, ce sont eux qui accusent un innocent sans défense d’avoir passé dix (10) ans à la tête du pays sans rien apporter. Que Ouattara accepte que les rebelles lui fassent ce qu’ils ont fait à Gbagbo et nous verront s’il pourra parler de développement. Il ne faut pas qu’il nous prenne ‘’pour bête’’, comme le dirait quelqu’un.
Sa rencontre récemment avec les militaires révoltés n’est qu’un habillage pour tromper le peuple. Faire croire qu’il a réussi à dompter ces derniers. M. Ouattara se trompe lui-même. Le mal est profond et il a une origine spirituelle. L’homme fort du moment d’Abidjan n’a fait que retarder l’échéance de ce qui doit arriver. Le processus est enclenché et le départ de M. Ouattara est imminent. ‘’Celui qui t’installe a la main sur ton trône’’, avait dit Laurent Gbagbo. Le temps de Dieu est arrivé. La loi de la nature va s’appliquer inéluctablement à M. Ouattara quel que soit le fétiche qu’il adore. Le Tout puissant Blaise Compaoré du Burkina-Faso s’en est allé sans dire au revoir à ceux qui le poussaient à faire main basse sur le pouvoir. Les mêmes occidentaux qui l’adulaient hier sont en train, aujourd’hui, de le dénigrer sur RFI, France 24, TV5.
La mésaventure de Blaise Compaoré doit amener Ouattara à avoir un profil bas. Malgré cela, il a tenu à dire, lors du 15è sommet de la francophonie à Dakar, que la France n’a pas à dicter aux africains ce qu’ils doivent faire. Il répondait ainsi à François Hollande qui demandait aux d’Etat africain de cesser de s’accrocher au pouvoir et d’éviter de tripatouiller les constitutions. M. Ouattara a la mémoire courte. Il oublie que MM. Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy sont intervenus dans le conflit ivoirien pour qu’il soit président. Au vu de ce qui se passe, Il est très tôt de crier victoire pour avoir déjoué cette mutinerie. Souvenez- vous de l’histoire des ‘’ZINZIN’’ et ‘’BAHEFOUET’’ qui a emporté le président Henri Konan Bédié. L’histoire est têtue et la prophétie de Dieu, la vraie se réalise toujours.
G. OURA Kouakou
ourandrin@yahoo.fr

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