04262024Headline:

Présidentielle au Mali: Une élection à haut risque, préoccupe toute la région.

Entre soupçons de fraude, crainte de contestation et menace terroriste, la perspective de la présidentielle préoccupe toute la région. Et au-delà.

D’un côté, le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et son entourage promettent le « takokelen », une victoire dès le premier tour. De l’autre, les opposants, Soumaïla Cissé en tête, qui n’envisagent pas d’autre option qu’une défaite du président sortant. Au milieu, un océan de craintes sur la tournure que pourrait prendre la présidentielle, dont le premier tour doit se tenir le 29 juillet.

Pour l’opposition, pas de doute : IBK ne peut l’emporter sans frauder. Ces derniers mois, ses adversaires n’ont cessé de dénoncer la volonté du pouvoir de fausser le scrutin. Remplacement de sous-préfets et de préfets, révision du fichier électoral, mode de compilation des résultats, taux de distribution des cartes d’électeur… Les griefs sont nombreux.

les propositions du gouvernement ne sont « pas à la hauteur », estime l’opposition.

« Les préparatifs des élections ont été inclusifs. L’opposition a été associée à tout le processus et aura des représentants dans chacun des 23 000 bureaux de vote, répond le Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga. Je ne comprends pas pourquoi certains parlent de risques de fraude ou de crise postélectorale alors que nous n’avons même pas encore voté.

 

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