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Tina Glamour la mère d’arafat se déchaîne : – Ce qu’elle pense de Claire Bahi

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 Tina Glamour se déchaîne : « J’ai dit à la femme de Sessegnon de ne plus voir Arafat ! » – Ce qu’elle pense de Claire Bahi 
Lorsque Tina Glamour n’est pas contente, elle n’a pas besoin de se faire prier pour dire ce qu’elle pense. La chanteuse s’est rendue à notre rédaction le vendredi 4 octobre 2013 pour nous accorder cette interview exclusive. Et comme, on peut s’y attendre, Tina Glamour, toujours égale à même, a asséné ses vérités. 

Désormais, vous êtes Lady Glamour. Pourquoi ce changement?

Lady, c’est dame en Anglais parce que j’estime que je suis devenue une Dame aujourd’hui. Quand je suis venue sur scène, je me suis fait appeler Tina Spencer parce que je débarquais fraîchement des Etats-Unis et je voulais rester dans ce tempo. Ensuite, je suis devenue Spendja, la fougueuse, le garçon manqué. Plus tard, j’ai opté pour Tina Glamour après avoir fait mon 3e enfant et aujourd’hui, je reviens pour être Lady Glamour. Je suis la seule artiste qui change de pseudonyme régulièrement parce que je n’aime pas la monotonie. La base Tina, diminutif de Valentine, reste et c’est le second pseudonyme que je change souvent, mais toujours dans la même enveloppe que je suis.

Depuis un moment, vous êtes loin de la scène. Qu’est-ce qui explique cette absence ?

Nous étions dans une période difficile et moi, quand le diable remue sa queue, je ne travaille pas. Si nous sommes en train de travailler et que les kalach résonnent, nous ne pouvons pas continuer de travailler. Et puis de toutes les façons, je ne fais la course à personne. Je sors mes oeuvres en fonction de mes moyens et de mon temps.

A quand le prochain album de Tina ?

Il est déjà prêt. Il est intitulé ”Prise de pouvoir” et je suis dans la phase de la promotion qui commence très bientôt. Comme je l’ai toujours dit, je suis une icône. Je commence et les autres suivent. A l’époque, lorsque je suis venue avec mon concept, les Ivoiriens ont critiqué. Mais aujourd’hui, ils trouvent que c’est mignon.

 Ils étaient peut être choqués par le fait que vous vous dénudiez sur scène…

Attention, je ne me dénude pas. Je fais de l’érotisme. Le nu, ce n’est du porno. Personne ne m’a vue à poils sur scène et je ne le ferai jamais parce que j’ai des enfants. Si je n’en avais pas eu, j’aurai peut être envisagé de le faire un jour parce que je suis audacieuse.

 Vos chansons sont le reflet de ce que vous vivez. Pourquoi avezvous fait ce choix ?

Moi, je suis une artiste auteurcompositeur et je compose mes chansons selon mes sensibilités car je ne ressemble et je ne veux ressembler à personne. C’est ça le vrai artiste ! Je ne suis ni hypocrite, ni envieuse, ni vulgaire, ni droguée, ni extravagante. Je chante ce que je ressens. J’ai mon caractère à moi et je l’assume pleinement.

 Aujourd’hui, l’actualité musicale en Côte d’Ivoire est focalisée sur votre fils Arafat. Qu’est-ce que cela vous fait ?

Il sort des entrailles de Tina Glamour. C’est génétique et je pense que c’est mon aura et ma bénédiction.

 Et pourquoi pas celle de son père?

Je respecte la mémoire de son père. Mais quand Arafat a commencé sa carrière, frasques ou pas frasques, le public l’a toujours appelé ”le fils de Tina Spencer” et non ”le fils de Houon Pierre”. Comme je l’ai porté dans mon ventre pendant 9 mois et qu’il a décidé de suivre mes traces dans la musique, j’estime que c’est mon aura.

Quels sont aujourd’hui vos rapports?

Côté boulot, je n’ai rien à lui reprocher. Lorsqu’il m’a annoncé qu’il voulait faire la musique, je lui ai donné beaucoup de conseils car c’est un milieu difficile. Et comme à l’époque j’étais à la fois son père et sa mère, je lui ai montré le chemin à suivre car dans la vie, lorsque tu n’as pas la bénédiction de ta mère, tu ne vas pas loin. Mais aujourd’hui, j’ai le coeur déchiré.

Par quoi ?

Par le fait qu’il y a des personnes qui empêchent mon fils et moi d’être en harmonie. Alors que lorsque je travaillais dans les pianos-bars et restaurants des européens à l’époque pour subvenir à ses besoins, ces personnes-là n’étaient pas là, à part ma mère. Je me suis battue pour qu’il devienne ce qu’il est aujourd’hui. J’aurai pu me prostituer pour le nourrir, mais je ne l’ai pas fait. Aujourd’hui, quand je vois des gens qui accaparent mon fils et qui le traitent comme un jouet, j’ai mal. Je ne supporte plus qu’ils aillent raconter n’importe quoi à mon fils sur moi. S’ils veulent déclencher la guerre contre moi, je suis prête à me battre contre eux. Et je voudrais dire à Arafat qu’un enfant ne juge pas sa mère. Je suis une mère qui a le coeur brisé aujourd’hui. Il faut que les gens sachent que j’ai été jeune aussi, j’ai connu la gloire et j’ai aussi fait le plein des boîtes de nuit. Mon entrée dans le showbiz est divin et je n’attends rien de personne.

 Vous allez donc en guerre contre l’entourage de votre fils ?

Je ne me mets pas au niveau des personnes qui ne le méritent pas. Je ne fais pas la guerre à ces personnes parce qu’elles ne sont même pas à mon niveau et elles sont immorales. Ce qu’elles ont commencé là, nous allons le terminer. C’est de mes menstrues qu’il est sorti et ce sont mes seins qu’il a tétés. Donc qu’ils fassent très attention car cela fait trois ans que ça dure. Ange Didier, c’est mon enfant.

 Qui sont ces personnes ? Vous pouvez les nommer ?

Elles se connaissent. Ce sont des badauds, des repris de justice et des drogués qui fatiguent mon enfant. Mais ils perdent leur temps et c’est de la sorcellerie qu’ils font.

 Il nous est revenu qu’il y a une rivalité entre l’actrice Emma Lohouès et MC Sessegnon, l’épouse du footballeur international béninois . Qu’en pensez-vous ?

Je ne connais pas Emma Lohouès. Je l’ai juste vue dans une revue. En général, je ne m’intéresse pas à la vie sexuelle de mon fils. Mais je donne un avertissement à toutes les femmes qui voudront de mon fils. Qu’elles attachent bien leurs ceintures. Tant qu’elles ne viennent pas vers moi pour me respecter, elles me passeront sur le corps.

 Selon la rumeur, la relation de votre fils et Claire Bahi a eu raison de la vie de couple de celleci. Vous trouvez cela normal ?

Comme je le disais plus haut, je ne rentre pas dans la vie sexuelle de mes enfants. Je respecte leurs vies privées et j’avoue que je ne suis pas très au courant de l’histoire parce que j’étais au Burkina Faso pour me reposer à cette périodelà. Mais c’est à mon fils de savoir avec qui il entretient des relations parce qu’il est très mal entouré. Moi, j’avais de nombreux amis à l’époque. Mais j’ai fini par comprendre que les gens sont trop hypocrites.

 Vous avez pourtant gardé des liens avec Séliko qui est votre ami depuis plus d’une vingtaine d’années…

Je vais vous surprendre, mais j’ai mis fin à cette amitié qui date exactement de 22 ans. Je ne suis plus amie à Séliko parce qu’il me critique. Je lui dit d’ailleurs merci pour tout ce qu’il a dit à mon compte.

 Il y a aussi le cas de Marie-Claude Sessegnon…

J’ai connu cette fille à Paris lorsque j’y suis allée pour un spectacle. Elle était la petite amie de mon fils et comme par habitude, je ne rentre pas dans ses histoires amoureuses, je les observais de loin. Elle est devenue aujourd’hui la gangrène entre mon fils et moi. Et la semaine dernière, j’ai reçu un coup de fil de sa mère, une certaine Lili, qui a osé me menacée. Elle m’a dit qu’elle est venue spécialement de Paris pour moi et que si je suis folle, elle est plus folle que moi. Elle me dit que si mon fils ne s’occupe pas de moi, sa fille à elle le fait très bien et qu’elle n’est pas tombée du ciel. Mais qu’elle sache que mon fils non plus n’est pas tombé du ciel. Elle me dit que sa fille n’est pas une vieille femme. Mais sa fille a 30ans et Arafat en a 27. Elle est donc plus âgée que lui. Au départ, elle est venue me voir et elle a trouvé que la maison que j’habitais était trop exigüe et qu’elle désirais que je prenne un appartement plus grand. Je lui ai dit que j’étais là parce que c’est ce que mes moyens me permettaient de payer. Elle a tout fait pour me convaincre d’emménager dans une autre maison à ses frais. Etant donné qu’elle était la petite amie de mon fils, je n’ai pas vu d’inconvénient. Mais quand j’ai appris qu’elle était mariée et qu’elle voulait divorcer de son époux à cause d’Arafat, je lui ai dit non. Elle m’a ouvertement dit qu’elle n’était pas amoureuse de son mari et que c’est sa mère qui l’a obligée à se marier parce que la famille avait des problèmes. Il fallait qu’elle reste dans son foyer. Je pense que ce sont des conseils sages d’une mère que je lui ai donnés car en Afrique, ce sont des choses que les gens pardonnent difficilement. C’est depuis ce jour que je suis devenue sa bête noire. Elle vient causer avec moi et elle rapporte cela à mon fils. Si elle a un esprit de division, qu’elle aille se faire délivrer. Je veux dire à sa mère que je suis un os dur à avaler. Je voulais même aller prendre une convocation contre elle parce qu’elle m’a menacée. Moi, je n’ai pas besoin que mon fils me couvre de matériels et de millions. J’ai juste besoin de leur amour. J’informe cette dame que ce ne sont pas tous les fous qui sont à Bingerville et que j’ai poussé tout comme elle pour accoucher mes enfants. Sa fille m’a montré de bonnes dispositions d’esprit et c’est la raison pour laquelle je l’ai prise comme ma fille aussi. Elle m’aidait souvent financièrement. Mais quand tu commences bien, il faut bien terminer. Je vous informe que les problèmes de loyer que j’ai eus il y a quelques mois sont liés à cette jeune fille parce que quand elle a fini de m’aider à déménager, elle est allée raconter à Arafat que je suis venue mendier chez elle. A cause de cela, mon fils ne m’a pas parlé pendant au moins six mois. Mais qu’elle sache que c’est parce que je suis une bonne mère que je lui donne des conseils. Sinon, j’allais plutôt l’encourager à divorcer. Donc cette dame qui me menacelà, qu’elle sache que voilà ce que sa fille dit d’elle.

Il n’y a pas longtemps, les journaux ont fait écho des palabres entre votre fils Arafat et Francky Dicaprio et vous avez pris partie pour Arafat. Les Ivoiriens ont trouvé cela malsain de votre part…

Moi, je m’en fous des pensées des Ivoiriens parce que j’ai la mentalité américaine. Je pense que si deux enfants se battent, une mère a le droit de les faire asseoir pour leur donner des conseils. Ils s’insultaient par journaux et chansons interposés et moi, en tant que mère des deux parce qu’ils ont sensiblement le même âge, il était de mon devoir de les ramener à l’ordre. Et si faire cela est mauvais, alors j’assume.

 Malgré l’âge, vous êtes restée belle et très appréciée des hommes…

Ah bon (elle éclate de rire). Pourtant, il paraît qu’ils ont peur de moi. Il ne le faut pas pourtant. Je suis une femme douce, mais j’ai du caractère parce que je pense qu’il faut apprivoiser les Ivoiriens pour ne pas être surprise un matin.

 Mais aujourd’hui, qui partage votre vie ?

Il n’y a personne pour le moment. Depuis ma séparation d’avec Kéké Kassiry, depuis 2009, je suis seule. Je me suis séparée de Kéké Kassiry parce que lorsque j’ai perdu mon père, il ne m’a pas soutenue du tout.

 C’est peut-être parce que vous lui avez mené la vie dure…

C’est plutôt lui qui m’a mené la vie dure. Moi, je ne suis pas habituée à vivre avec tout un village dans la même maison. En plus des gens ruraux. Cela ne pouvait pas marcher avec moi.

 Donc, vous avez décidé de vivre seule désormais ?

Je ne veux plus de Noir. J’irai bientôt au Pérou pour chercher un homme pour m’épouser. Je crois que je me sentirai mieux.

 Lors des obsèques de Houon Pierre, vous avez pratiquement été humiliée. Comment avez-vous ressenti cela ?

Les gens ont cru qu’ils allaient m’humilier, mais ils se sont lourdement trompés. Je ne voulais pas en parlé depuis lors par respect pour sa mémoire. Mais comme cela fait bientôt un an, je crois que c’est le moment de parler. Lorsque Houon Pierre est décédé, l’on m’a appelée de Yamoussoukro à 5h30 du matin pour me l’annoncer et me demander de l’annoncer également à mes enfants avant qu’ils ne l’apprennent sur Internet. Au début des obsèques, il n’y avait pas d’argent et tout le monde se rabattait sur mon fils pour les besoins financiers parce qu’il a pour parrain le Ministre Ahmed Bakayoko. Lorsque je souffrais avec mes enfants, aucun frère de Houon Pierre n’a acheté même un slip à Arafat, encore moins à sa soeur Marie-Emmanuelle. Lorsque je leur ai fait la remarque pour dire que mon fils est trop jeune pour ce genre de responsabilités, ils m’ont écartée. J’ai participé aux obsèques et à aucun moment, mon nom n’a été mentionné. J’estime que ce n’est pas de moi qu’ils se sont foutus, mais plutôt de mes enfants. C’est sa femme Clémentine qui est allée prendre l’argent chez mon fils pour les faire-part et mon nom ne figurait nul part. Je suis restée chez moi à pleurer mon mari qui m’a été volé par cette femme. Mais Dieu a sa façon de rendre justice. Elle m’a volé mon mari, mais aujourd’hui, elle est veuve. A l’occasion de ces obsèques, j’ai découvert mes ennemis. Mais je leur pardonne tout ce qu’ils m’ont fait.

 De nombreuses personnes pensent que les frasques d’Araft reflètent l’éducation que vous lui avez donnée. Que répondez-vous à ces personnes-là ?

Je n’ai rien à leur dire. Je n’ai jamais éduqué mon fils en lui disant de battre sa copine. Il est vrai que lorsqu’il était petit, à cause de sa grosse jalousie, son père me battait souvent devant lui. Cela a pu l’influencer. Mais dire que je l’ai éduqué à être violent, non. J’ai été une femme battue et martyrisée. Mais cela n’a pas fait de moi une sadomasochiste.

 Il y a un an, le public ivoirien vous a découvert sur une photo assez érotique avec Chanaka Yakuza qui est pourtant l’ami de votre fils. Comment expliquezvous cette déviation ?

Qu’est-ce que vous avez vu sur la photo? Vous n’avez pas vu son sexe dans le mien. C’est une pause de suggestion qui a été faite sciemment pour créer le buzz parce que je n’aime pas passer inaperçue. Je voulais marquer les esprits pour annoncer la sortie de mon Single. Pourquoi les gens sont si choqués pour si peu. Chanaka, c’est mon petit, c’est mon filston. Ça aurait pu être La Fouine ou Booba qui sont deux artistes que j’aime beaucoup.

 Et au niveau des artistes ivoiriens, qui te fait vibrer ?

Je pense tout de suite à Meiway parce qu’il est typé, il travaille, il est élégant et il reste toujours jeune.

 Je dis que la femme qui va épouser mon enfant doit s’apprêter parce que je suis une femme-garçon. Même s’ils se cachent pour le faire, ça ne va pas durer parce que s’il n’y a pas ma bénédiction, ce sera nulet de nul effet. Je veux dire à mon fils d’arrêter de m’insulter parce qu’il y a quelques semaines, il m’a envoyé un sms dans lequel il m’a traitée de mère indigne. Je veux savoir en quoi je suis indigne. C’est parce que je l’ai désiré qu’il est né et il a été nourri de mes seins. Si je voulais être une salope, j’aurai été une milliardaire. S’il n’arrête pas de m’insulter, c’est Dieu qui va le foudroyer. Je ne suis pas ses petits camarades DJ qu’il insulte comme il veut. Déjà même qu’avec ces derniers, je n’accepte pas. Et comme on dit qu’en Afrique, lorsque le sorcier ne peut pas t’atteindre, il se rabat sur tes enfants et que c’est mon unique fils, je pense que c’est le diable qui le fatigue. Mais je prie le Seigneur pour qu’il enlève tous les écailles qu’il a mis sur les yeux de mon fils afin qu’il voit ses ennemis en face.

 

Source : Star magazine

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