04272024Headline:

Aboisso-Après avoir attaqué la résidence de son patron, il se noie en s’enfuyant avec des millions de Fcfa

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Kouman Kouamé Akou, chauffeur de J.D., pharmacien très bien connu de la ville d’Aboisso, voulait se venger de son patron avec lequel il était en rupture de ban. Et c’est une voie peu recommandable qu’il choisit. Malheureusement, les choses ont foiré et il a péri.

Selon plusieurs sources, il est fait cas de ce que Kouman Kouamé Akou n’a pas digéré la rupture de contrat entre son patron et lui. Pour traduire son mécontentement, il menace tôt ou tard de s’en prendre à ce dernier. C’est ce qu’il met à exécution dans la soirée du jeudi 30 juillet 2015.

En effet, ce jour-là, Kouman Kouamé arrive à la résidence du pharmacien. Il y surprend J.D. qu’il maîtrise avec un fusil de calibre 12, à canon scié. Il intime l’ordre à son ex-employeur de lui remettre tout de suite des numéraires. Et d’indiquer que dans le cas contraire, il va l’exécuter. Et pour démontrer qu’il ne badine pas, il tire en l’air. Terrifié, le pharmacien remet aussitôt à son ancien chauffeur, une importante somme qui se résume à des millions de F Cfa. Satisfait, le mauvais garçon décampe.

Alertés, les hommes du commissaire Diouf de Gonzac, sur instruction du préfet de police, mènent des recherches et apprennent que le malfaiteur est encore dans la ville d’Aboisso. Exact, dans la mesure où Kouman Kouamé est aperçu vers un restaurant situé aux abords du fleuve « Bia ». A la vue des flics, le scélérat engage un sprint au bout duquel, il plonge dans le fleuve et disparaît dans les flots.

Les recherches entamées pour le retrouver, se soldent, le dimanche 2 août 2015, par la découverte par des pêcheurs, de son corps sans vie. Après le constat de la police, la dépouille en état de putréfaction avancée, est déposée à la morgue municipale. Par ailleurs, dans cette même affaire, on apprend que le vigile commis à la surveillance de la résidence du pharmacien, est arrêté pour nécessité d’enquête. Il nous revient qu’il aurait été aperçu en compagnie du défunt malfaiteur quelques heures avant l’attaque. Et de plus, le méchant berger allemand qui garde la bâtisse, connu pour être rompu aux techniques de défense contre les agressions, n’aurait pas été sorti de sa cage, ce jour-là, au moment de l’attaque. En tout cas, l’enquête policière va éclairer sur tous les contours de cet acte criminel qui n’a pu profiter finalement à son auteur principal.

J. Bédel (Correspondant régional)

Soir Info

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