La douleur est double pour un infortuné enseignant, à qui nous attribuons les initiales O.O. Des malfaiteurs ont non seulement attaqué son domicile, au quartier « Gesco » à Yopougon, mais ils ont aussi fait de « vilaines choses » à sa fille.
C’était dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 mai 2015. Nos sources rapportent, en effet, que ce jour-là, l’enseignant et les siens sont endormis profondément. Ce dont profitent des gangsters au nombre de cinq, pour s’inviter dans la cour.
Il est environ 1h du matin. Cela fait, les quidams défoncent la porte de l’entrée principale de la maison et les voilà à l’intérieur du logis. Les occupants des lieux, brutalement tirés de sommeil, sont tenus en respect par les criminels dont deux sont munis de pistolets automatiques et un autre, d’un fusil de chasse. Tout de suite après, les malfrats fouillent la maison. A la recherche, bien entendu, d’effets à leur convenance. Ainsi, ils s’emparent d’un poste téléviseur, de téléphones portables, de deux appareils photos numériques, d’une bouteille de gaz de type B 12 et de la somme d’un million de F Cfa.
On croit à présent qu’ils vont s’en aller tout de suite. Que non. L’un des damnés empoigne plutôt l’une des filles de l’enseignant, une mineure, note-on, et la viole, malgré ses pleurs et supplications. Le coït abject terminé, l’écœurant criminel vient en rajouter à la colère des parents de la petite fille, en remontant sa braguette devant eux. Puis, ses comparses et lui prennent la tangente. Laissant sur place, deux pieds-de-biches avec lesquels ils ont à l’instant défoncé la porte d’entrée de la maison.
A en croire toujours nos sources, au lever du jour, la pauvre fille, sexuellement souillée, est conduite à l’hôpital pour des soins. Puis, une plainte est déposée à la police. Des recherches pour retrouver les cinq éléments de la bande armée, sont donc en cours.
KIKIE Ahou Nazaire
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