04262024Headline:

“L’EI prévoit des attaques chimiques significative de masse en Europe”

Ils n’ont aucune objection morale à utiliser des armes chimiques contre les populations”, prévient Ben Wallace, le ministre britannique de la Sécurité.

Le groupe terroriste État islamique (EI) planifie une attaque chimique massive contre l’Angleterre et d’autres pays en Europe, a affirmé dimanche le ministre britannique de la Sécurité, Ben Wallace, au cours d’un entretien accordé au Sunday Times. Il a également déclaré que les autorités britanniques craignaient le retour des recrues anglaises du groupe terroriste.

“L’ambition de l’EI ou Daesh est sans aucun doute de commettre des attaques de masse”, a précisé le ministre britannique de la Sécurité.

Maroc
“Ils n’ont aucune objection morale à utiliser des armes chimiques contre les populations, et s’ils le pouvaient, ils le feraient dans ce pays”, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, Ben Wallace a souligné le démantèlement d’une cellule de l’EI au Maroc en février comme preuve de la volonté du groupe terroriste de réaliser des attaques chimiques ailleurs qu’en Syrie.

800 Britanniques
“Les autorités marocaines ont démantelé une cellule impliquant des armes chimiques, ils ont récupéré des substances chimiques et biologiques toxiques et un gros stock d’engrais. Les substances trouvées auraient pu être utilisées pour produire des explosifs faits maisons et auraient pu être transformées en toxine mortelle”, a-t-il poursuivi.

Depuis le début de la guerre civile syrienne, près de 800 Britanniques auraient rejoint les rangs de l’EI, et environ 100 de ces djihadistes auraient été tués.

En août 2015, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) avait confirmé que du gaz moutarde avait été utilisé par l’organisation terroriste à Marea, une ville de la province d’Alep en Syrie.

Le Pentagone avait aussi affirmé en septembre dernier que l’EI avait déjà utilisé des munitions au chlore ou au gaz moutarde.

“Menace chimique significative”
Les responsables américains avaient alors mené une frappe sur plusieurs bâtiments près de Mossoul en Irak afin d’éliminer “une menace chimique significative” pour les civils iraniens.

Plus récemment, le directeur général de l’OIAC avait annoncé en novembre dernier, être en train d’examiner “plus de 20” allégations sur l’utilisation de telles armes en Syrie depuis le mois d’août 2016.

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