De fait, nos sources soutiennent qu’il est environ 3h du matin, quand sept quidams accèdent aux locaux de l’église, par une méthode bien peu catholique. C’est-à-dire en escaladant de la clôture. Il revient que ces bandits, non armés, réussissent tout de même à maîtriser le seul vigile avant de ligoter.

Vraisemblablement, ce dernier n’était pas dans les possibilités de tenir la dragée haute à ces scélérats, en supériorité numérique. Malgré tout, les gangsters n’entendent pas commettre la moindre erreur pouvant tout faire foirer. Alors, ils flanquent le malheureux vigile d’une sentinelle. Les autres malfaiteurs se ruent sur le bâtiment abritant les bureaux. Et ces bureaux, ils les fouillent de fond en comble, après en avoir défoncé les portes. Sans doute à la recherche d’argent, ces païens ne dégotent, fort heureusement, aucun kopeck. Après un ratissage sans succès des tiroirs, ils optent alors de voler d’autres biens.

Ainsi, ils font main basse sur un vidéo-projecteur, un aspirateur, un piano et une table de mixage avec lesquels ils disparaissent dans la nature. Informée, la police procède aux constatations et se met aux trousses de ces sombres individus, en perpétuel palabre avec Dieu.

Madeleine TANOU

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