Mais qui a pu bien entreposer les armes de guerres et munitions dans le sous-sol de la présidence, lors de la crise postélectorale de 2011 ? Cette question se pose vu que le témoin Philippe Mangou a affirmé que cela n’était pas l’œuvre de Laurent Gbagbo.
Selon Philippe Mangou, il était impossible sinon suicidaire pour Gbagbo d’entreposer des armes et munitions au sous-sol du Palais présidentiel. Une affirmation qui va contre celle diffusé par le Gouvernement ivoirien, après la chute de Gbagbo en avril 2011.
« Le palais présidentiel est un haut lieu stratégique. Le Président de la République de Côte d’Ivoire y est et il y reçoit des personnalités du monde. On ne peut pas donc se permettre de garder une telle quantité de munitions au sous-sol. Le Président ne peut pas s’asseoir sur une telle poudrière. Sinon, il faut remercier le ciel du fait qu’il soit encore vivant », a déclaré l’ex Chef d’état-major des Armées de Côte d’Ivoire.
« Pour ceux qui connaissent le palais, derrière il y a un chemin de fer et quand le train passe, on ressent les secousses. Cela peut provoquer des chocs entre les munitions et faire sauter tout le Plateau », a-t-il ajouté.