04262024Headline:

RD Congo: les conséquences du départ du contingent ukrainien de la Monusco

Envahie par la Russie, l’Ukraine a annoncé à l’ONU il y a trois semaines sa décision de rapatrier son contingent déployé en RDC dans le cadre de la Monusco. Au total, 250 personnes vont quitter le pays. L’impact de ce départ sera important étant donné qu’il concerne également les matériels. Huit des 24 hélicoptères de la Monusco vont également partir.

Parmi les casques bleus appelés à être rapatriés, il y a une quinzaine d’officiers. Tous sont encore en place et restent impliqués dans les opérations dans l’Est de la RDC. La procédure du rapatriement est toujours en cours, mais aucun calendrier n’est encore disponible.

Les réflexions se poursuivent autour notamment de la logistique de ce départ qui n’est pas si simple, surtout pour les hélicoptères. Ils doivent être reconditionnés, remis en l’état et repeints.

L’autre grand défi concerne leur transport. Cette question délicate n’est pas gérée à la Monusco à Kinshasa, mais au siège de l’ONU, à New York.

Entre-temps, ils vont continuer à servir en RDC, au moins jusqu’à mi-avril, selon les premières estimations. Trois semaines après l’annonce de ce retrait, les discussions autour du vide qui sera laissé n’ont pas beaucoup évoluées.

Amputée d’un tiers de sa flotte d’hélicoptères, la force de la Monusco va devoir optimiser les vols et prioriser les interventions. Le tout dans un contexte marqué par un regain d’activisme des groupes armés et la réactivation des mouvements comme le M23.

À la Monusco, on se dit conscient qu’il va falloir se réorganiser et s’adapter avant un renforcement éventuel.

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