Un émissaire proche de l’ancien chef de l’État actuellement détenu à la Haye, qui non insensible à la direction de l’actuel président du FPI, a quitté la capitale ivoirienne la semaine dernière pour se rendre à La Haye, afin de rencontrer le “Woody de Mama” dans le centre de détention de la Cour pénale internationale, à Scheveningen.

Ce « Batman politique » des temps modernes avait pris le temps de s’enquérir de l’affaire dans ses moindres détails auprès de certains responsables du parti et des possibilités de sortie de crise.

Selon une source, Laurent Gbagbo avait accepté de répondre favorablement à un besoin de son actuel rival masqué en demande, de le rencontrer dans les murs de la prison. Contre toute attente, il a finalement retourné sa veste en imposant à Affi d’être accompagné d’Abou Drahamane Sangaré et Hubert Oulaye, partisans du camp FPI « Gbagbo ou rien ». Malheureusement, cette condition n’a pu s’opérer du fait de l’interdiction juridique qui sanctionne l’organisateur du congrès de Mama de quitter le territoire ivoirien.

La crise qui secoue le FPI avait pourtant été longtemps réfutée par Affi N’Guessan, qui affirmait n’être en train de suivre que la voie tracée par son successeur. Cependant, au fur à mesure que le temps passait, les clans se formaient, les congrès extraordinaire se succédaient obligeant ainsi le “number one” du parti à révéler sa véritable nature.

En effet, Affi N’Guessan s’est finalement confiné dans sa position d’adversaire de Laurent Gbagbo malgré l’appel de celui-ci à quitter la direction du parti afin qu’il reprenne les rênes.

S’il y a encore une possibilité de réunir les deux hommes, auparavant amis et frères de combat, nul ne le sait excepté ce mystérieux médiateur qui se plaît dans l’ombre mais que nous nous empresserons de découvrir.

Nous vous reviendrons

Thaëïl’D.

L’inter ,Im