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Frontière ivoirio-malienne: Des combats font rage au nord a cause des jihadistes

frci maca
Les Forces spéciales sont en train de mettre en pièce un sanctuaire des jihadistes qui aurait été localisé dans une forêt ivoirienne

Débété et Sokola sont deux sous-préfectures ivoiriennes qui jouxtent la frontière de la Côte d’Ivoire avec le Mali.

Selon des sources locales qui nous ont jointes, ce jeudi 2 juillet 2015, en début d’après-midi, les Forces spéciales ivoiriennes auraient lancé une offensive généralisée sur la ligne frontalière avec le Mali, en vue de repousser, voire détruire un « camp retranché » de ces jihadistes localisé dans la zone. Ce « camp « se situerait dans l’immense forêt qui s’étend entre les sous-préfectures ivoiriennes de Débété et Sokola.

Cette immense forêt couvre la frontière qui sépare la Côte d’Ivoire et le Mali. C’est dans cette forêt que ces jihadistes se sont « planqués ». Des tirs de mortiers ont été entendus donc entre les villages de Sama, dans la sous-préfecture de Sokolo et Débété pour déloger ces ”fous d’Allah’ qui y ont érigé leur sanctuaire, pour échapper aux Forces maliennes. Les Forces spéciales ivoiriennes, qui semblent avoir pris en tenaille ces jihadistes, progresseraient entre Tengrela et Odienné, dans le périmètre de Sokorani et de Madinani. C’est que, selon nos sources, les jihadistes, dans la tourmente, auraient abandonné leur position pour se diriger vers le sud, c’est-à-dire vers Odienné. Un habitant de Sama, dit avoir vu « des hommes puissamment armés, tout de noir habillés, dans des combinaisons de pilote d’avion ». Au moins une centaine d’hommes auraient été repérés, toujours selon notre source. « Nous avions peur, mais, depuis deux jours, avec la présence rassurante des Forces spéciales, nous sommes de plus en plus rassurés », nous a confié, au téléphone notre interlocuteur.

Le préfet de Tengrela, Konin Bindé et le sous-préfet de cette localité, Fallé, que nous avons joints, ont mis en avant leur droit de réserve, pour ne pas répondre à nos questions. Mais, le Préfet Konin a admis qu’il « y a des combats, mais au Mali ». « Ces combats ont lieu au Mali », a-t-il dit, sans autres explications. Un habitant de Débété qui nous a joint, a révélé « que ces hommes en noir viennent dans les villages pour faire leurs provisions. Ils s’expriment dans une langue bizarre que nous ne comprenons pas. On ne sait pas si c’est le Bambara, l’Arabe, le Tamashek… On ne sait pas ».

Armand B. DEPEYLA

 linfodrome.com,

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