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La position des Frci encore attaquée à la Frontière ivoiro-libérienne

frci maca

Quinze jours après les attaques meurtrières de la ville balnéaire de Grand-Bassam, les armes ont encore crépité en Côte d’Ivoire, dans la nuit du lundi 28 au mardi 29 mars 2016.

De sources sécuritaires, des assaillants, lourdement armés, s’en sont pris à la position, en allant au Liberia, des militaires ivoiriens qui tenaient le dernier barrage ivoirien à Nero-village, bourg situé à 35 km de la ville de Tabou (environ 400 km au sud-ouest d’Abidjan). Les premières rafales d’armes automatiques des assaillants survenues peu après 1 h du matin sur le corridor dressé, ont été immédiatement suivies de riposte des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). Durant une dizaine de minutes, les échanges de tirs se sont poursuivis dans cette localité où des populations sont restées terrées chez elles. Passé l’effet de surprise, les militaires ivoiriens ont repris le dessus avant de contraindre les assaillants à un repli. Ayant le contrôle de la situation, ces militaires ont bouclé cette zone. Au moment où nous mettions sous presse, nos sources sur place évoquaient le début d’un vaste ratissage. Le bilan de cette incursion fait état d’un militaire ivoirien blessé au bras gauche. Les premiers éléments des enquêtes font état de ce que les assaillants arrivés en grand nombre ont directement ouvert le feu à une vingtaine de mètres de la position des Frci. Au petit matin, ces militaires ont invité les villageois à vaquer à leurs occupations, eu égard à la maîtrise de la situation. Les populations de Nero-village, qui ont salué la réaction des militaires ivoiriens, ont promis une étroite collaboration pour sortir leur localité des griffes d’individus malveillants qui y font des incursions. Si des témoignages évoquent des morts du côté des assaillants, aucune source sécuritaire n’a confirmé ces informations. Avec ce qui vient d’arriver à Néro-village, c’est la énième attaque que la région de Tabou essuie. Il y a eu les attaques, on s’en souvient, de Grabo, de Dayoké et d’Olodio qui ont fait plusieurs morts, des dizaines de blessés et des disparus. Des populations n’ont eu leur salut qu’en se réfugiant quelquefois dans des zones sécurisées avant de regagner leur domicile, après l’accalmie.

M’BRA Konan

 linfodrome.com

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