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“Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara court un grave danger”/Les faits

Un grave danger guette le Président Ouattara/

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011 court un grave danger depuis le début de l’année 2017. Si rien n’est fait, la sécurité du président de la République pourrait bien être mise à prix. Et pour cause

Ce qui se passe depuis janvier en Côte d’Ivoire n’est pas bon pour la stabilité du pays. Les mutineries qui sont devenues le meilleur moyen d’expression pour les militaires ivoiriens, commence à agacer les populations. En plus de faire fuir les investisseurs étrangers, ces incessantes mutineries freinent l’élan de développement du pays entamé par le Président Alassane Ouattara depuis son accession à la magistrature suprême en mai 2011.

 

La mutinerie qui se déroule depuis mardi dans la localité d’Adiaké doit amener le régime à ne plus pratiquer la politique de l’autruche et à engager un dialogue franc avec les soldats mutins. Les dernières mutineries des 5 et 6 janvier derniers avaient entrainé le limogeage du chef d’Etat major et des généraux de la police et de la gendarmerie. On a même assisté à la nomination de chefs hiérarchiques militaires. Moins d’un mois après, les mutineries continuent. Ce qui suppose que le problème des militaires doit se trouver certainement ailleurs que dans les changements apportés à leur hiérarchie.

 

Il est donc temps que le chef de l’Etat engage un dialogue de vérité avec ses soldats pour trouver une solution définitive à leurs revendications. Car la mutinerie des forces spéciales à Adiaké n’augure pas de lendemains meilleurs. Outre le mal que cela fait à l’économie ivoirienne étant donné la situation géographique de la ville d’Adiaké, c’est la sécurité du Président de la République qui se trouve fortement menacée.

 

Tous savons que les forces spéciales sont une unité d’élite de l’armée ivoirienne. Mieux équipées, ces forces ne sont pas à négliger. D’ailleurs n’ont-elles pas joué un rôle important dans la sécurisation du palais présidentiel du Plateau et des principales institutions de la République lors de l’éclatement des premières mutineries à Bouaké et Yamoussoukro ou encore à circonscrire rapidement à l’attentat terroriste de Grand-Bassam ? « Si de telles forces se mutinent, il faut craindre le pire à la longue », a prévenu un observateur.

David YALA

linfodrome

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