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Affaire ”Un instituteur bastonné à mort à Bangolo” : Un présumé meurtrier mis aux arrêts après des mois de cavale

L’un des présupposés meurtriers de l’instituteur bénévole Jean Luc Gaël Bomahé a été interpellé, le mercredi 19 juin 2024, à Bahé Sébon, après plusieurs mois de cavale.
L’affaire du meurtre tragique de l’instituteur bénévole Jean Luc Gaël Bomahé, survenue le 10 février 2024, a récemment connu un tournant significatif. Après plusieurs mois de cavale, l’un des présumés meurtriers, G. Emmanuel, également connu sous le nom de Bayé Grégoire, a été interpellé le mercredi 19 juin 2024. Cette arrestation a été réalisée par les éléments de la gendarmerie nationale à Bahé- Sebon, un village de la sous-préfecture de Guéhiébly, à environ vingt kilomètres de Zéo, le village natal de la victime.

Un personnage central dans la tragédie
Selon le confrère Norbert Nkaka, G. Emmanuel, occupant le poste de chef adjoint de sécurité villageoise, est un personnage central dans la tragédie ayant conduit à la mort de Jean Luc Gaël Bomahé. Il aurait activement participé à l’arrestation et à la maltraitance de l’instituteur. Craignant les répercussions de ses actes, Bayé Grégoire avait choisi de fuir Zéo peu après la mort de Bomahé, trouvant refuge à Bahé-Sebon.

Cependant, les efforts concertés des forces de l’ordre ont fini par porter leurs fruits. Le mercredi 19 juin 2024, G. Emmanuel a été retrouvé et appréhendé par les gendarmes. Immédiatement après son arrestation, il a été conduit à la brigade de gendarmerie de Bangolo, avant d’être déféré devant le tribunal de première instance de Man.

ean Luc Gaël Bomahé avait été accusé par certains membres influents du village, sous la supervision du chef de village, Séa Ferdinand
Cette affaire à mis en lumière des dysfonctionnements graves au sein de l’administration villageoise. Jean Luc Gaël Bomahé avait été accusé par certains membres influents du village, sous la supervision du chef de village, Séa Ferdinand.

Bomahé avait alors été soumis à des violences extrêmes, ligoté et battu, sur ordre direct du chef de village. Malheureusement, il n’a pas survécu à ces brutalités, succombant à ses blessures peu de temps après.

Plusieurs arrestations opérées
Suite à cette tragédie, un avis de recherche a été émis contre une trentaine de personnes impliquées dans cette affaire. La gendarmerie a déjà réussi à arrêter deux chefs de village et le chef de sécurité villageoise, qui sont incarcérés depuis cinq mois à la prison civile de Man. Les enquêtes se prolongent activement pour retrouver et traduire en justice tous les responsables.

L’arrestation de G. Emmanuel représente une avancée majeure dans cette affaire, mais elle ne marque pas la fin du processus judiciaire. La communauté de Zéo et les proches de la victime espèrent que cette capture permettra de faire la lumière sur tous les aspects de cette tragédie et de rendre justice à Jean Luc Gaël Bomahé. Ils souhaitent également que cette affaire serve de leçon et de rappel de l’importance de la justice et des droits humains dans toutes les communautés, grandes ou petites.
En attendant, les autorités locales, en collaboration avec les forces de l’ordre, continuent de rechercher activement les autres suspects en fuite. La population est encouragée à coopérer avec les enquêteurs pour garantir que la justice soit faite et que de tels actes ne se reproduisent plus. La mémoire de Jean Luc Gaël Bomahé mérite d’être honorée par la poursuite sans relâche de la vérité et la condamnation des coupables.

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